ADIEU, VEAU, VACHE, COCHON,

J’ai passé trois jours à Stockholm, et avant ça, trois jours à réfléchir à quels appareils j’allais emporter.

“Argentique? Moyen format ou 35mm ?
Numérique? Reflex ou non?”
 

Mon cœur balance mais mon petit sac de voyage le rattrape de justesse. C’est décidé, je pars avec mon rolleilfex, quatre pellicules de Fomapan 400 (petit sac, petit porte-monnaie), et je laisse le numérique sur l’étagère ; ce qui me donnera l’occasion de me concentrer sur ma pratique argentique. 

Après quelques cinquante kilomètres à pieds, je me rends compte que les trois quart de mes clichés du weekend ont été capturés avec mon téléphone. Et je dois dire, j’aime me sentir libéré du poids du matériel. Un téléphone, c’est léger, ça se dégaine rapidement ; le job est généralement de mieux en mieux rempli question qualité photo d’ailleurs. 

J’écoutais un créateur de contenu, il y’a peu de temps, dire que notre matériel photo c’est celui qui nous convient ; pas celui que les tendances ou les puristes nous suggèrent. Et si celui qui me convient c’est celui qui est l’extension quotidienne de ma main? Cet objet que je n’ai pas à embarquer en plus parce qu’il est déjà là.

Adieu Canon 5D?

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